Tabac, alcool, drogues... si on en parlait ?
Toutes les substances addictives entraînent des répercussions plus ou moins graves sur votre santé et celle de votre enfant. C’est pourquoi, tout arrêt ou diminution de votre consommation sera bénéfique. Toutefois, vous pouvez avoir besoin d’être aidée et soutenue par un professionnel. Vous pouvez aussi contacter un spécialiste de l’addiction.
Lorsqu’une femme enceinte boit de l’alcool, celui-ci passe dans son sang puis dans celui du bébé par le placenta. Cet alcool est nocif pour le bébé et peut avoir des conséquences dramatiques : malformation, retard de développement, atteintes neurologiques, etc…
On ne sait pas aujourd’hui, quelle est la quantité d’alcool consommée
qui est sans risque pour
le bébé à naître.
Il est donc recommandé de ne pas boire d’alcool durant toute la
grossesse. Et par prudence, mieux vaut éviter d’en consommer quand on allaite.
Vous pouvez aussi contacter un spécialiste de l’addiction exerçant en Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA).
La consommation du tabac pendant la grossesse peut avoir des risques pour vous et votre futur bébé.
L’utilisation de substituts nicotiniques (patchs…) est possible pendant la grossesse. Elle est remboursée par la sécurité sociale sur prescription médicale.
Le tabagisme passif comporte les mêmes risques, il est important que votre conjoint, et tous les gens fumant dans votre entourage aillent fumer à l’extérieur.
Tout arrêt ou diminution de votre consommation sera bénéfique, quel que soit le moment de la grossesse auquel il survient, mais bien sûr le plus tôt sera le mieux.
Parlez-en au professionnel qui vous suit, il pourra vous conseiller un soutien en tabacologie. Vous pouvez aussi contacter un spécialiste exerçant en Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA).
Arrêter de fumer, comment faire ?
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Une consommation de drogues ou un abus de certains médicaments peut avoir des effets négatifs sur votre futur bébé.
Si vous avez un problème avec la drogue parlez-en le plus vite possible au professionnel qui vous suit. Un soutien à l’arrêt est possible.
Vous avez du mal à arrêter ? Ne restez pas seule. Votre médecin ou votre sage-femme pourra vous orienter et vous aider. Sachez qu’il existe aussi des services et équipes spécialisées qui travaillent en lien avec les maternités et qui ont une très grande expérience de ce type de situations. Ils sauront vous accueillir dans la plus grande bienveillance et sans aucun jugement.
Vous pouvez aussi contacter un spécialiste de l’addiction exerçant en Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA).
