Une femme meurt tous les 4 jours en France d’une cause liée à la grossesse ou ses suites. Devant les maladies cardiovasculaires, le suicide devient la première cause de mortalité maternelle pour la période 2016-2018. Les disparités sociodémographiques persistent avec un risque de mortalité maternelle plus élevé chez les femmes en situation de vulnérabilité sociale, notamment chez les femmes migrantes. Une amélioration reste possible, car plus de la moitié des décès maternels sont considérés comme probablement ou possiblement évitables et dans deux tiers des cas, les soins dispensés n’ont pas été optimaux. Le CNEMM a actualisé les 30 messages clés issus de l’analyse de ce triennium et cible entre autres des éléments d’amélioration des soins ou de leurs organisations impliquées dans l’évitabilité de ces décès.